A MALAMORTE & L'EAU DU CIEL version POCHE 2025

12,00 €

Classification : roman noir historique à vocation sociologique.

Si elle n’est pas spécifiquement corse, la mort funeste fait partie intégrante de l’imaginaire insulaire. Entre croyances ancestrales, stipulant que seul le sang peut laver le sang, et un fatras de vielles superstitions recouvertes d’un vernis de christianisme, que recouvre la malamorte ?

S’il se garde bien d’expliquer aux corses ce qu’ils savent depuis toujours, l’auteur (qui a publié une vingtaine d’ouvrages à l’attention du lectorat insulaire) illustre ce thème au moyen d’un exemple frappant : celui d’un ancien instructeur des forces spéciales lors des conflits post-coloniaux. Exploitant un fond historique souvent occulté : les débuts de la Corsafrique.

Gabon 1962. L’organisation « d’élections libres » promises par le Général, et l’avancée des rebelles du MPLA, troupes résiduelles réduites au pillage, donne bien du tracas au secrétaire général de l’Elysée aux affaires africaines. L’armée régulière étant accusée d’exactions en Algérie et au Cameroun (où le mitraillage de villages Bamilékés visant à biaiser les élections menace le mandat Onusien confié à la France) “Monsieur Afrique” s’appuie sur un réseau informel mais bien soudé. Qu’ils soient chauffeurs de maître, exploitants de ressources pétrolières, négociants en bois exotique ou convoyeurs de diamants, ils sont tous  corses. Donc calibrés. Et solidaires !

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A malamorte : symbole du déshonneur suprême. Ici, la mauvaise mort est abordée sous un angle relativement inédit dans le registre du roman noir : l’erreur judiciaire.

Les protagonistes y sont confrontés à leur destin. Tel cet ancien instructeur des forces spéciales, qui pensait s’éteindre à petit feu sans s’acquitter du moindre gage pour le mal commis. Et puis cet accusé victime des coïncidences, portant si bien les oripeaux de la culpabilité. Il y a aussi ce détective déviant, réac et magouilleur, bien résolu à faire la lumière sur ce meurtre odieux, et le fiasco judiciaire qui s’ensuivit. Il y a surtout le règne du mensonge : une comédie où chacun tient tellement bien son rôle qu’il s’y enfonce, inexorablement.

Une représentation du monde définitivement fataliste, avec pour seule issue cette justice ultime devant laquelle tous sont égaux. Un récit abyssal et palpitant, où le lecteur est vite happé dans un tourbillon temporel qui le plongera six décennies plus tôt, en pleine guerre post-coloniale.

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Classification : roman noir historique à vocation sociologique.

Si elle n’est pas spécifiquement corse, la mort funeste fait partie intégrante de l’imaginaire insulaire. Entre croyances ancestrales, stipulant que seul le sang peut laver le sang, et un fatras de vielles superstitions recouvertes d’un vernis de christianisme, que recouvre la malamorte ?

S’il se garde bien d’expliquer aux corses ce qu’ils savent depuis toujours, l’auteur (qui a publié une vingtaine d’ouvrages à l’attention du lectorat insulaire) illustre ce thème au moyen d’un exemple frappant : celui d’un ancien instructeur des forces spéciales lors des conflits post-coloniaux. Exploitant un fond historique souvent occulté : les débuts de la Corsafrique.

Gabon 1962. L’organisation « d’élections libres » promises par le Général, et l’avancée des rebelles du MPLA, troupes résiduelles réduites au pillage, donne bien du tracas au secrétaire général de l’Elysée aux affaires africaines. L’armée régulière étant accusée d’exactions en Algérie et au Cameroun (où le mitraillage de villages Bamilékés visant à biaiser les élections menace le mandat Onusien confié à la France) “Monsieur Afrique” s’appuie sur un réseau informel mais bien soudé. Qu’ils soient chauffeurs de maître, exploitants de ressources pétrolières, négociants en bois exotique ou convoyeurs de diamants, ils sont tous  corses. Donc calibrés. Et solidaires !

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A malamorte : symbole du déshonneur suprême. Ici, la mauvaise mort est abordée sous un angle relativement inédit dans le registre du roman noir : l’erreur judiciaire.

Les protagonistes y sont confrontés à leur destin. Tel cet ancien instructeur des forces spéciales, qui pensait s’éteindre à petit feu sans s’acquitter du moindre gage pour le mal commis. Et puis cet accusé victime des coïncidences, portant si bien les oripeaux de la culpabilité. Il y a aussi ce détective déviant, réac et magouilleur, bien résolu à faire la lumière sur ce meurtre odieux, et le fiasco judiciaire qui s’ensuivit. Il y a surtout le règne du mensonge : une comédie où chacun tient tellement bien son rôle qu’il s’y enfonce, inexorablement.

Une représentation du monde définitivement fataliste, avec pour seule issue cette justice ultime devant laquelle tous sont égaux. Un récit abyssal et palpitant, où le lecteur est vite happé dans un tourbillon temporel qui le plongera six décennies plus tôt, en pleine guerre post-coloniale.

Cimale
Cimale
10,00 €

Classification : roman noir historique à vocation sociologique.

Si elle n’est pas spécifiquement corse, la mort funeste fait partie intégrante de l’imaginaire insulaire. Entre croyances ancestrales, stipulant que seul le sang peut laver le sang, et un fatras de vielles superstitions recouvertes d’un vernis de christianisme, que recouvre la malamorte ?

S’il se garde bien d’expliquer aux corses ce qu’ils savent depuis toujours, l’auteur (qui a publié une vingtaine d’ouvrages à l’attention du lectorat insulaire) illustre ce thème au moyen d’un exemple frappant : celui d’un ancien instructeur des forces spéciales lors des conflits post-coloniaux. Exploitant un fond historique souvent occulté : les débuts de la Corsafrique.

Gabon 1962. L’organisation « d’élections libres » promises par le Général, et l’avancée des rebelles du MPLA, troupes résiduelles réduites au pillage, donne bien du tracas au secrétaire général de l’Elysée aux affaires africaines. L’armée régulière étant accusée d’exactions en Algérie et au Cameroun (où le mitraillage de villages Bamilékés visant à biaiser les élections menace le mandat Onusien confié à la France) “Monsieur Afrique” s’appuie sur un réseau informel mais bien soudé. Qu’ils soient chauffeurs de maître, exploitants de ressources pétrolières, négociants en bois exotique ou convoyeurs de diamants, ils sont tous  corses. Donc calibrés. Et solidaires !

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A malamorte : symbole du déshonneur suprême. Ici, la mauvaise mort est abordée sous un angle relativement inédit dans le registre du roman noir : l’erreur judiciaire.

Les protagonistes y sont confrontés à leur destin. Tel cet ancien instructeur des forces spéciales, qui pensait s’éteindre à petit feu sans s’acquitter du moindre gage pour le mal commis. Et puis cet accusé victime des coïncidences, portant si bien les oripeaux de la culpabilité. Il y a aussi ce détective déviant, réac et magouilleur, bien résolu à faire la lumière sur ce meurtre odieux, et le fiasco judiciaire qui s’ensuivit. Il y a surtout le règne du mensonge : une comédie où chacun tient tellement bien son rôle qu’il s’y enfonce, inexorablement.

Une représentation du monde définitivement fataliste, avec pour seule issue cette justice ultime devant laquelle tous sont égaux. Un récit abyssal et palpitant, où le lecteur est vite happé dans un tourbillon temporel qui le plongera six décennies plus tôt, en pleine guerre post-coloniale.

Auteur : Olivier Collard

ISBN : 979-10-90869-57-8

Dépôt légal : 1er trimestre 2025

256 pages

Format poche 10,5 X 16,5

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